Dans son rapport de 2014, le Groupe d'expert intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) évaluait à 95% la probabilité que l'activité humaine soit la cause principale du réchauffement climatique observé. Si l'on ne doute plus de l'impact de l'activité humaine sur le climat, on attribue comme cause principale au changement climatique l'émission de gaz à effet de serre (GES). La priorité actuelle est donc la réduction des émissions de ces gaz afin de limiter la hausse des températures à 2°C d'ici la fin du siècle. Or le changement climatique est loin de se limiter à cette problématique. En effet, le même groupe d'expert (GIEC) reconnait clairement que le grand cycle de l'eau est directement affecté par les activités humaines.
C'est par l'eau que l'on perçoit le plus rapidement et le plus facilement les impacts du changement climatique au travers de nombreux évènements climatiques extrêmes. Par ailleurs, déforestation, agriculture intensive, urbanisation et industrie sont autant d’activités humaines responsables des perturbations du cycle de l’eau qui contribuent aux déséquilibres climatiques locaux et globaux.
Ainsi les perturbations du cycle de l'eau constituent à la fois une cause et une conséquence du changement climatique. C'est à nous de nous saisir de cet élément comme levier pour lutter contre le dérèglement climatique.