Une seule planète
Aux Etats-Unis, près d’une femme de ménage sur deux est d’origine hispanique. Au Texas, une femme hispanique sur cinq travaille dans les services d’aide à la personne. Certaines sont nées aux Etats-Unis mais nombreuses sont aussi les femmes migrantes originaire de pays d’Amérique Centrale ou Latine. D’autant plus que les statistiques officielles ne prennent en compte que les travailleuses en règle avec leurs papiers.
« Cuisiner, nettoyer, organiser et lutter ». Aussi surprenant que cela puisse paraître, il s’agit bien de la devise de Domesticas Unidas, organisation de femmes de ménage active depuis fin 2012 dans la ville de San Antonio, au Texas (États-Unis). « L’idée nous est venue dans le bus, où nous écoutions sans cesse les histoires d’abus subis chaque jour par les travailleuses domestiques », se rappelle Araceli Herrera, femme de ménage fondatrice et directrice de Domesticas Unidas. Bien que l’association ne s’adresse pas exclusivement aux femmes migrantes, elles constituent 80% des ses quelque 300 membres. « Puisque les États-Unis ne reconnaissent pas nos diplômes, les femmes migrantes n’ont autre choix que de devenir femmes de ménage ou aidantes domestiques, résume Irasema Cavazos, arrivée du Mexique, pilier de l’association et responsable des formations. Nous proposons un cours de quarante heures avec à la clé une certification qui, si elle n’a pas de valeur légale, représente néanmoins un titre à faire valoir auprès des riches familles employeuses ». Objectif : aider les femmes à négocier de meilleurs salaires, réclamer des contrats en bonne et due forme et, plus généralement, faire respecter leurs droits.
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États-UnisInfos pratiques
Début du projet : 2012
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