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C'est comme vivre en enfer

Neuf mois après la fermeture par les autorités françaises du grand camp de migrants, connu sous le nom de « la Jungle » et qui était situé en bordure de Calais, entre 400 et 500 demandeurs d’asile et autres migrants vivent dans les rues et les zones boisées de cette ville du Nord de la France et des alentours. En se fondant sur des entretiens menés avec plus de 60 demandeurs d’asile et migrants, à Calais, Dunkerque et aux alentours, ainsi qu’avec une vingtaine de travailleurs humanitaires actifs dans cette zone, ce rapport documente les abus commis par les forces de police à l’encontre de demandeurs d’asile et de migrants et leurs agissements visant à perturber l’aide humanitaire et à harceler les personnes qui la délivrent – autant de comportements qui s’expliquent apparemment, au moins en partie, par la volonté de limiter le nombre de migrants présents dans la région.

Liberté de circulation Etude/Rapport

Blâmer les sauveteurs

Pour dissuader les migrants de traverser la Méditerranée, l’UE et ses États membres se sont retirés du sauvetage en mer à la fin de l’année 2014, avec pour conséquence un nombre record de morts. Les organisations non gouvernementales ont été contraintes de déployer leurs propres missions de sauvetage, pour combler ce vide et réduire le nombre de morts. Aujourd’hui les ONG sont attaquées, accusées à tort de “collusion avec les passeurs”, “créer un facteur d’attraction” et donc mettre en danger les migrants. Notre rapport propose une analyse empirique pour réfuter ces accusations. Nous l’avons écrit pour prévenir une catastrophe imminente : si les ONG sont contraintes d’arrêter ou de réduire leurs opérations, il y aura beaucoup plus de morts en mer.

Liberté de circulation Etude/Rapport