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Accord UE-Turquie, la grande imposture

Rapport de mission dans les « hotspots » grecs de Lesbos et Chios. Depuis le 20 mars 2016, date d’entrée en vigueur de l’accord migratoire conclu entre l’Union européenne et la Turquie, des milliers de personnes en besoin de protection sont abandonnées dans les prisons à ciel ouvert que sont devenues les îles grecques de Lesbos, Samos, Chios, Leros et Kos. A l’issue d’une mission conduite dans deux d’entre elles, Lesbos et Chios, entre le 22 et le 30 mai 2016, le Gisti met en évidence non seulement les conditions de vie indignes (hébergement, nourriture, accès aux soins) auxquelles sont soumises les personnes retenues dans les îles mais aussi un traitement administratif et judiciaire contraire, à de nombreux égards, aux droits qui devraient leur être reconnus en application des textes qui engagent l’Union européenne et ses États membres.

Liberté de circulation Etude/Rapport

Esclavage des migrants en Libye : des responsabilités collectives

L’indignation monte après le reportage, diffusé le 14 novembre par CNN, sur une vente aux enchères de migrants en Libye, où l’on voit des hommes cédés pour 400 dollars. Pourtant, ces faits sont connus depuis plusieurs mois. Le magazine Paris-Match en avait parlé dès septembre 2016 en publiant le reportage d’un photographe. En avril 2017, à la suite de la publication d’un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la presse africaine avait relayé l’information sur l’esclavage en cours en Libye. Et le 7 septembre, à Bruxelles, la présidente de Médecins sans frontières (MSF), Joanne Liu, avait lancé cet appel à la Commission européenne : « Dans leur effort pour endiguer le flux, les gouvernements européens seront-ils prêts à assumer le prix du viol, de la torture et de l’esclavage ? »

Liberté de circulation Article de presse

L'externalisation des politiques migratoires européennes

Depuis plusieurs années, l’Union européenne (UE) multiplie les accords d’externalisation de la gestion de ses frontières. En juillet 2017, l’Italie, soutenue par l’UE et ses Etats membres, a ainsi signé un accord avec le gouvernement d’entente nationale libyen El-Sarraj, après avoir conclu un accord du même type avec la Turquie en 2016 et négocié des Pactes migratoires avec cinq pays africains. Après avoir fait porter sur les seules épaules des pays européens d’entrée, tels que la Grèce et l’Italie, la prise en charge des demandeurs d’asile, selon la règle dite de « Dublin », l’UE cherche ainsi à repousser au-delà de la Méditerranée la gestion de ses frontières externes. Or cette stratégie pose de sérieux problèmes, allant du contournement du droit d’asile aux violations des droits humains des personnes migrantes, en passant par l’instrumentalisation de l’aide au développement au service des politiques migratoires restrictives. C’est pourquoi une autre politique migratoire, respectueuse des droits humains et cohérente avec les objectifs de développement durable, est nécessaire.
La politique d’externalisation consiste à déléguer, à des pays « extérieurs » au continent européen, une part de la responsabilité de la gestion des questions migratoires comme l’accueil, l’asile ou encore le contrôle aux frontières. Cette stratégie a débuté dès 1999 avec le Traité européen d’Amsterdam, suivi du sommet de Tampere qui en a consacré les principes . Elle est accentuée depuis ces deux dernières années. L’externalisation poursuit deux objectifs principaux : réduire en amont la mobilité des personnes migrantes vers l’UE et augmenter leurs retours du territoire européen vers les pays tiers.

Liberté de circulation Etude/Rapport

Does Development Reduce Migration ? (en)

The most basic economic theory suggests that rising incomes in developing countries will deter emigration from those countries, an idea that captivates policymakers in international aid and trade diplomacy. A lengthy literature and recent data suggest something quite different : that over the course of a “mobility transition”, emigration generally rises with economic development until countries reach upper-middle income, and only thereafter falls. This note quantifies the shape of the mobility transition in every decade since 1960. It then briefly surveys 45 years of research, which has yielded six classes of theory to explain the mobility transition and numerous tests of its existence and characteristics in both macro- and micro-level data. The note concludes by suggesting five questions that require further study.

Liberté de circulation Etude/Rapport

Migration and development : A theoretical perspective (en)

his paper aims to put the debate on migration and development in a broader historical perspective of migration theory in particular and social theory in general. The lack of theoretical rootedness and largely descriptive nature of much empirical work has haunted the improvement of theories. As a result of the general lack of a common theoretical thread, most empirical work – especially from outside migration economics – remains isolated, scattered, and theoretically underexplored. Real progress in the understanding of the factors determining the fundamental heterogeneity of migration and development interactions is only possible if more empirical work is designed to test theoretically derived hypotheses and, hence, to improve the generalized understanding of migration-development interactions.

Liberté de circulation Etude/Rapport