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Reconstitution des réserves hydriques de la forêt de Chaux.

Publié par Bouteloup
Habiter le monde autrement


Contexte de l'initiative

La forêt de Chaux, avec ses 22 000 hectares, constitue la deuxième forêt la plus vaste de France métropolitaine. Cette zone est constituée de nombreux ruisseaux intermittents qui alimentent différentes rivières ayant des régimes hydriques plus ou moins permanents. Cependant, une étude réalisée par l’ONF a mis en relief la diminution des ruisseaux pérennes (coulant toute l’année) : représentant 20% du linéaire total des ruisseaux dans les années 1960 contre 10% lors de l’étude, en 2006-2007. Cette diminution est en partie dûe aux pratiques d’aménagement du territoire de l’après-guerre visant à assainir les rivières et marais par le curage de ceux-ci ainsi qu’en modifiant leur linéaire. Ces aménagements ont ainsi modifié le régime hydrique des ruisseaux induisant un déchargement beaucoup plus rapide de la nappe phréatique et une diminution des capacités des ruisseaux à soutenir les périodes de sécheresse. Afin de réduire ces impacts, un projet de reconstitution des réserves hydriques a été élaboré dans le cadre du programme LIFE Nature (L’Instrument Financier de l’Union Européenne consacré aux projets Environnementaux).

Détail du projet

L’objectif du projet était de reconstituer les régimes d’écoulement de l’ensemble des ruisseaux. Afin de ne pas modifier l’ensemble du paysage et d’impacter la forêt de Chaux et sa biodiversité, la restauration consistait en la réhabilitation des méandres originels et ainsi des dynamiques des ruisseaux. Ainsi les ruisseaux rectilignes ont été bouchés en certains points afin de laisser libre cours à l’eau pour créer son chemin.

Succès et perspectives

Les travaux ont été réalisés à la suite de l’étude de 2007 à 2008, et les effets sont d’ores et déjà visibles : les ruisseaux et la zone ont retrouvé leur effet tampon (stockage de l’eau pendant les périodes pluvieuses et soutien d’étiage durant les périodes plus sèches). L’écoulement des ruisseaux est plus lent, ce qui favorise l’infiltration, et est favorable à une riche biodiversité. Ainsi la durée d’écoulement des cours d’eau a significativement augmentée : une semaine d’écoulement supplémentaire au printemps et trois semaines supplémentaire sur la présence de poches d’eau (accumulation d’eau dans une zone).



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Localisation

France

Infos pratiques

Début du projet : 2006

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