Si le foisonnement des ateliers est bel et bien la marque de fabrique du FSM, certains participants regrettent le manque de diversité des intervenants, pour la plupart sensibles aux mêmes causes.
Marie, au premier abord très intéressée par un atelier sur l’uberisation de la société, fini par se faire la réflexion suivante : « il manque une personne pour défendre le principe de l’uberisation, pour mettre en avant certains arguments et vraiment soulever les pour et les contre. En plus, la discussion tourne beaucoup autour du syndicalisme et finalement très peu autour de la politique de l’emploi… ».
De son côté, Inès regrette l’absence totale d’hommes lors d’une activité sur la Marche Mondiale des Femmes. « Il faut inclure plus d’hommes dans ces discussions ! L’égalité ce n’est pas quelque chose qui doit se discuter uniquement entre femmes ! »
Si certains critiquent la forme des débats ou leurs biais, d'autres remettent en question le fond des débats en tant que tel. C'est le cas de Félicie, qui, en tombant sur un atelier « Droit au logement » questionne très franchement le bien-fondé de certaines interventions : « Discours étrange sur le fait que le Canada est une « terre d’accueil », « terre d’immigration », de la part d’un tunisien qui aurait dû mieux se renseigner ». En effet, heurtée comme tous les autres participant-e-s par le très grand nombre de refus de visa délivrés par les autorités canadiennes pour les partenaires internationaux, Félicie ne peut s’empêcher de tiquer face à l’évocation d’un Canada « terre d’accueil ».
Certains débats amènent également à réfléchir à des sujets connexes, qui, s’ils ne sont en apparence pas au cœur de la discussion ressortent pourtant fortement. Après avoir assisté à un atelier sur « Le b.a.-ba de la mobilisation digitale », Anaïs remarque que : « les gens étaient très froids, pas ouverts à la discussion, bloqués dans une logique de « je prends ce que je peux pour le ramener à ma structure ». Ces postures, plus que le fond du débat en lui-même, l'amène à la réflexion suivante : « il faut arrêter d’avoir une logique de concurrence avec les autres ONG et plutôt COLLABORER. ».
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