Les activités extractives nécessitent de très grandes quantités d’eau pour fonctionner. Cette eau est souvent perdue après usage car son taux de toxicité est trop élevé. Ces millions de litres qui sont retirés définitivement du cycle de l’eau posent un problème de pénurie et de conflits d’usage sur des territoires où la ressource n’est plus suffisamment disponible pour subvenir aux besoins des populations locales.
Au-delà de la surexploitation de la ressource en eau, les activités extractives portent régulièrement atteinte à la qualité de l’eau disponible, que ce soit dans le cadre de rupture de barrages de déchets miniers ou d’autres accidents rejetant des éléments très toxiques dans l’environnement ou bien à travers des rejets directs dans la nature ou encore des drainages miniers acides .
Enfin, ces activités mettent aussi parfois à mal le cycle hydrologique de la zone. C’est le cas à Conga au Pérou où l’exploitation minière se situe au centre de lagunes primordiales ou au Canada avec des activités extractives intenses dans des zones humides.