L’industrie dans son ensemble peut gravement affecter la ressource en eau. Pompage en très grande quantité, utilisation massive de produits chimiques toxiques, rejets d’eau polluée dans les milieux naturels, déboisement massif et recul du couvert végétal dus à l’étalement des zones industrielles...sont autant de menaces que les activités industrielles font peser sur le cycle de l’eau.
Le domaine de l’énergie est particulièrement concerné. L’extraction de gaz et huiles de schiste par exemple, outre son utilisation massive d’eau lors de la fracturation, pose d’énormes problèmes de pollution en libérant des produits toxiques dans l’eau injectée mais également dans les nappes environnantes.
L’eau est alors totalement détournée de sa fonction causant des dérèglements sur le cycle hydrologique. La déstructuration des paysages impacte également le cycle de l’eau : elle déstabilise les processus naturels et augmente la fragilité de ces territoires.
De nombreuses alternatives existent pour limiter les perturbations sur le cycle de l’eau, et rendre une eau de qualité à la terre. Parmi elles, on retrouve :
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le traitement des eaux usées par la phytoépuration pour certaines industries, en usant des plantes et végétaux afin de réintroduire une eau de qualité dans nos sols.
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la limitation des prélèvements en eau par l’utilisation d’eaux usées ou ReUse. Cette technique permet de récupérer les eaux noires (eaux urbaines ou industrielles), qui, une fois traitées, peuvent alimenter les activités industrielles et plus largement agricoles voire urbaines.
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la consommation d’énergies renouvelables, afin de concurrencer les énergies fossiles et ainsi réduire l’extractivisme. L’énergie solaire, éolienne, ou encore les biogaz sont des sources de production plus respectueuses de la ressource en eau et de l’environnement. Les sources d’énergies à échelle humaine, en adéquation avec les besoins : mini-centrales hydrauliques ou micro-barrages, sont à favoriser.
Les industries dans leur globalité impactent durement le cycle de l’eau et l’environnement, des solutions existent pour diminuer leurs impacts tant en termes de consommation qu’en termes de pollution afin de ne plus concurrencer l’accès pour l’homme et la nature à une eau de qualité.