La consommation d’eau par les activités humaines ne cesse de croitre. L’augmentation de ces prélèvements, couplée à une baisse de la qualité de l’eau issue des nombreux rejets et pollutions, sont des facteurs supplémentaires au changement climatique. Les réserves d’eaux superficielles et souterraines sont surexploitées, limitant leur capacité de stockage. Ce stockage est lui-même fragilisé par une baisse de l’infiltration de l’eau, résultant d’une imperméabilisation des sols et d’une diminution du couvert végétal. Le cycle de l’eau est raccourci : l’eau de pluie rejoint plus rapidement les cours d’eau puis les mers et océans, mettant à mal le système de restauration de la biosphère et modifiant le cycle local de l’eau.
L’équilibre du grand cycle de l’eau est rompu, ce qui impacte directement la thermorégulation de notre planète.
Heureusement, partout dans le monde, des alternatives urbaines, agricoles, énergétiques et industrielles respectueuses du cycle de l’eau et du climat existent et se multiplient. Des solutions fondées sur la nature, utilisant les écosystèmes, permettent de lutter contre le changement climatique, tout en promouvant un mode de vie plus en adéquation avec notre environnement.