Parce qu'ils ont permis le développement et la diffusion de la contestation populaire, tout en offrant aux citoyens un espace d'expression et de communication libre de tout contrôle étatique, les médias sociaux ont joué un rôle majeur dans la révolution tunisienne de 2010. À tel point que celle-ci est également appelée « révolution Facebook » par les jeunes Tunisiens. Journaliste indépendant, Ilyes Gaidi revient sur les fondements numériques de la révolution de jasmin (vidéo ci-contre) et sur ce que cela signifie pour la production de l'information en Tunisie (vidéo ci-dessous).
En vue des élections municipales de mars 2017, quels sont les travers à éviter ? Quelle vigilance adopter ? Parmi les initiatives naissantes, Réseau en Tunisie, met à la disposition des jeunes tunisiens un kit de formation leur permettant de d'acquérir et de développer des compétences pour adopter une attitude plus critique vis-à-vis de l'information qu'on leur délivre. Ainsi, ces jeunes ne sont plus des récepteurs passifs de l'information, ils deviennent des consommateurs actifs, capables de relayer, voire de produire, des informations fiables et utiles pour la société tunisienne.