Bien manger sans avoir à payer ses repas une fortune a permis une certaine sérénité dans le groupe des déchétarien-ne-s.
C'est d'ici qu'est née la réflexion quant à la notion de bien commun. Chaque être humain ne devrait-il pas pouvoir jouir de son droit à l’alimentation ?
Ce droit n’est aujourd’hui pas effectif. En effet, les productions alimentaires sont soumises à la spéculation sur les marchés mondiaux. Alors même qu'elles sont vitales, celles-ci sont considérées au même titre que le pétrole, c'est à dire vendues à des prix artificiels bien souvent non rémunérateurs pour les producteurs eux-mêmes. En 2008, les émeutes de la faim nous ont rappelé que tant que des hommes et des femmes connaitront la faim, il y aura des conflits.
Les participants de l’atelier ont ainsi interrogé la question des cycles de production, de distribution et de commercialisation agricoles.