Face à l'afflux massif de réfugiés rohingyas de Birmanie au Bangladesh, depuis le 25 août 2017, qui viennent s'ajouter à plusieurs centaines de milliers de réfugiés déjà sur place, les besoins humanitaires sont immenses.
De nombreuses organisations non gouvernementales, locales et internationales, sont présentes aujourd'hui au Bangladesh pour répondre aux besoins les plus urgents des réfugiés Rohingyas mais aussi des populations hôtes, elles-aussi vulnérables.
Les Rohingyas qui fuient la Birmanie, en grande majorité des enfants, des femmes et des personnes âgées, vivent un véritable cauchemar avant même de pouvoir parvenir aux camps humanitaires où ils peuvent recevoir une première aide.
Pierre Failler, chercheur, philosophe et photographe, s'est rendu sur place début septembre 2017 et a pu témoigné de l'immense détresse des exilés rohingyas tout au long de leur parcours.