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Le réseau des refuges

Mexique : à bord de ’la Bestia’ (c)

Symbole de l’accueil au Mexique, le réseau des refuges pour les migrants en transit s’étend du sud au nord du pays à proximité des frontières, le long des lignes de chemin de fer empruntés par les trains de marchandises (ladite « Bestia »), ainsi que dans les grandes villes.

Certains, comme celui dans Frontera Comalapa - zone très dangereuse car point de passage du trafic de drogue et d’êtres humains - est géré par une communauté d’ancien·ne·s migrant·e·s. La grande majorité des quelque 80 refuges est administrée par les communautés jésuites de base, de tailles très différentes et chacun avec son mode de fonctionnement. Depuis six ans, il existe un réseau de documentation - la Red de Documentación de las Organizaciones Defensoras de Migrantes, ou Redodem - qui agrège les chiffres et statistiques des refuges membres afin d’essayer de restituer une photographie plus précise du phénomène migratoire au Mexique basé sur les récits concrets des migrant·e·s accueilli·e·s. Le réseau permet également aux refuges de travailler ensemble et de coordonner leur action au niveau national.

Source : Servicio jesuita a migrantes México (SJM). Carte en langue espagnole.

La « Casa Mambré », dans la ville de Mexico, est une maison d’accueil pour des migrant·e·s, créée le 1er octobre 2016 par la Mission Scalabrinienne* pour les Migrants et les Réfugiés (SMR). La Casa Mambré accueille des migrant·e·s qui pour la plupart ont été victimes de délits graves tels que kidnapping, réseaux de prostitution, vols avec maltraitance et qui ont souvent pris le risque de dénoncer leurs bourreaux. Il y a aussi des mineur·e·s, des défenseur·se·s des droits humains et c’est l’un des rares équipés pour héberger des personnes LGBTI. C’est aujourd’hui l’une des plus grandes du pays avec une capacité d’accueil de 50 personnes, 23 salarié·e·s et 30 bénévoles. L’auberge surgit à quelques pas de la célèbre place des Trois cultures, mais aussi tout près de Tepito, un quartier très difficile. « Et pourtant, nous avons gagné le respect des gens », explique la directrice générale, sœur Maria-Tonia. L’auberge, qui gère une friperie pour s’autofinancer, a organisé plusieurs initiatives en faveur des plus démuni·e·s du quartier avec le concours de la paroisse du coin. « C’est vrai que les caravanes amènent beaucoup de personnes, mais cela fait 123 ans que la mission migrants existe, nous avons beaucoup d’expérience ».

*Les Missionnaires de Saint-Charles, plus connus sous le nom de Scalabriniens, du nom de leur fondateur. Giovanni Battista Scalabrini (1839-1905), sont une congrégation religieuse très présente auprès des migrants.



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